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Écololo

29 octobre 2020

Nouvel équilibre

Source: Flickr J'ai compris que pour perdre du poids, il fallait en passer par des périodes de régimes. Je les veux simplement courtes et suivies par de longues stabilisations. Il s'agit, à chaque fois, d'accoutumer le cerveau à un nouveau poids d'équilibre. C'est ma stratégie.

Mais dans un premier temps, je veux créer un nouvel équilibre. Une façon durable de me nourrir. C'est ce nouvel équilibre qui permettra les phases de stabilisation. Je suppose que ce changement entraînera néanmoins une perte de poids.

La suppression de quelques mauvaises habitudes et la mise en place de pratiques vertueuses va ipso-facto entraîner une baisse des calories ingérées et une augmentation des calories consommées. C'est donc un premier régime. Comme les régimes suivants, il me fera perdre un poids raisonnable mais à leur différence, il ne différera pas de la période de stabilisation.

C'est une étape essentielle qui commence. Elle sera longue, je l'imagine au moins de trois mois. Elle demandera des ajustements car les pratiques qu'il s'agit de mettre en place devront être définitives. Et enfin, elle sera avant tout baser sur l'observation : le poids, mais aussi le ressenti, le moral...

 Quels changements concrets ? A demain...

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28 octobre 2020

Un mot sur ma balance

Source: Flickr

Connaître l'évolution de mon poids est en effet la manière principale de véréfier si mes efforts paient et surtout si les résultats obtenus se maintiennent. Mais se peser n'est pas un acte anodin.

D'abord, il y a un problème technique, en tout cas me concernant : mon poids peut varier énormément d'un jour à l'autre. Parfois plus d'un kilo ! Si bien que certains résultats, non seulement ne veulent rien dire, qu'ils sont inutilement enthousiasmants ou déprimants, mais surtout, qu'ils aident le cerveau à se justifier.

Il faut avoir en tête que le cerveau cherche à nous faire faire des réserves. Pour celà, il utilise la faim, mais il sait aussi très bien se servir de l'inconscient. Ainsi, un mauvais résultat sera relativisé : "c'est simplement une petite variation". Et un bon résultat suggèrera, au contraire, qu'on peut lever le pied. C'est redoutable.

Aussi pour avoir une réalité sous les yeux qui puisse s'imposer au cerveau, j'ai mis en place un système implacable : je me pèse plusieurs jours de suite et je ne garde que le résultat médian. On peut le faire sur trois jours mais c'est plus précis sur 5. En période de perte de poids on peut ramener ce délais à 3 ou 4 jours.

Si trois résultats sont inférieurs au poids précédent, on prend le plus haut qui devient la nouvelle référence. Ca va plus vite et donc ça motive. Mais attention, ma technique sert avant tout à temporiser. Car il ne faut pas réagir à un résultat matinal, et de manière générale ne pas calquer sa stratégie sur les variantes de sa balance. On travaille sur le long terme.

J'ajoute que je ne monte jamais nu sur ma balance. Je sais que mon pyjama pèse 400g, je les retranche donc. Je ne veux pas m'humilier chaque matin, comme un vulgaire conscrit qui passerait sa visite médicale !

 

 

27 octobre 2020

Stratégie

stratégieDans mon message précédent, j'exposais trois découvertes :

1) Le sport ne fait pas maigrir à moyen terme, car le corps s'adapte. Mais il contribue à une bonne répartition du gras.

2) La seule façon de perdre du poids est d'ingérer moins de calories qu'on en utilise, donc de manger moins.

3) Le cerveau fait tout pour que le corps retrouve son poids d'équilibre et la volonté ne peut pas l'en empêcher.

 

Sur ce dernier point, je me souviens d'une anecdote.

L'annonce de mon diabète avait été un tel choc pour moi que dans les six mois qui suivirent je perdis plus de 10 kilos, par une élimination drastique de tout ce qui pouvait être "sucre". J'étais assez fier du résultat : j'avais retrouvé ma ligne de séminariste !

Mais j'étais déprimé et je sentais très bien que c'était d'origine physique. Un soir sur le chemin de la maison, je verbalise : "J'ai l'impression que je dois choisir entre mon moral et mon diabète et je ne supporte plus la vue d'un légume, même bien assaisonné !"

 

Mon cerveau avait gagné et, en six mois j'ai tout repris. La déprime en moins et la culpabilité en plus. Comment gagner cette fois-ci ? Comment leurrer mon hypothalamus ?

Le documentaire montre que ce n'est pas simple du tout. Le cerveau a plus d'un tour dans son sac et il s'adapte tout le temps. De simples coupe-faim ne suffiraient pas et on se souvient du drame du Médiator. De plus, dans les moments de faiblesse, il suffit de quelques minutes pour faire exploser les calories.

Je ne fais pas le malin. Je ne pense pas avoir trouver la solution miracle. Enfin, si c'est le cas, je deviens immédiatement millionnaire... J'ai une idée simple : alterner des courtes pertes de poids et des très longues périodes de stabilisation, le temps que le cerveau accepte le nouveau poids d'équilibre.

 

Il faut avoir le temps. Ce qui est déjà à l'opposé de la culture des régimes minceurs. Et je n'ai pas d'idée précise du temps en question. Je me dis qu'il faut éviter une baisse trop drastique de calories, si on ne veut pas rendre furieux le cerveau mais je sais que lui va faire baisser en réponse ma consommation calorique pour résister.

Donc l'idée est de l'emmener pas trop vite, pas trop loin. J'imagine un mois et trois kilos en moins. Mais c'est l'expérience qui le dira. Après il faudra tenir sur ce poids pendant des mois en évitant absolument de yoyoter car c'est là qu'on perd en muscle et qu'on gagne en graisse. J'avoue ne pas savoir encore exactement ce que je ferai à cette étape.

 En attendant, j'ai mis au point une première phase, dont je vous parle demain.

 

 

 

 

26 octobre 2020

Samedi j'ai regardé une émission sur le bon gras

sumoInsomnie, replay d'Arte, section "dernière chance", documentaire : "A la recherche du bon gras". Ça commence par un combat de sumo. Paradoxe, ces colosses à la masse graisseuse spectaculaire, ne sont pas affectés par les maladies liées à l'obésité. Voilà la curiosité du télespectateur piquée.

 

Je vais apprendre des choses nouvelles dans un domaine que je pense bien connaître : les questions d'alimentation. Je vais même en tirer une stratégie pour essayer de perdre les 10 à 15 kilos qui me mettraient à l'abri de mon diabète.

 

C'est que mon diabète commence à être ancien et il n'est toujours pas vraiment sous contrôle. Je fête les 13 ans d'une maladie qui commence à vous détruire au bout de 15 ans. Pour le moment, tout va bien. Mes examens cardiologiques sont excellents. Mon souci principal reste le surpoids.

 

Au printemps, dans le contexte Covid, j'avais mis un post-it au-dessus de mon bureau : "perte de poids = survie". Je ne suis pas obèse : 95 kg pour 1 mètre 82. Un indice de masse corporelle (IMC) de 28,7. Mon médecin voudrait que je sois sous 25, ce qui veut dire 82,8 kg.

 

J'y suis parvenu deux fois depuis que je suis diabétique, mais à l'époque où je n'étais pas sous insuline. La prise de cette hormone m'a fait prendre sept kilos en trois mois et puis je me suis stabilisé à un nouveau poids d'équilibre.

 

Justement le "poids d'équilibre" était un élément clé du documentaire. Je l'avais expérimenté car, même quand j'avais perdu beaucoup de poids, je revenais toujours aux alentours de 88 kilos. Le documentaire fait comprendre son mécanisme redoutable.

 

"l'hypothalamus se souvient du poids d'équilibre et à la fin le cerveau gagne".

 

Notre cerveau est programmé depuis des millénaires pour faire face à des longues périodes de jeûne. Un régime, pour lui c'est une famine. Les messages hormonaux qu'il envoie ont pour unique but de reconstituer les réserves du corps. Et ce n'est pas seulement la sentation de faim.

 

On découvre ainsi qu'il va gérer la dépense énergétique du corps et une énorme idée reçue va tomber : faire du sport ne fait pas maigrir !

 

La consomation calorique d'un chasseur ceuilleur africain et d'un obèse américain sédentaire est la même. Les candidats d'une émission de téléréalité suivant des obèses reprennent le poids qu'ils ont perdu alors qu'ils maintiennent une activité sportive importante.

 

Ce qu'on peut dire c'est que le sport, pratiqué régulièrement, contribue à une bonne répartition du gras sur le corps, grâce à une hormone, l'adipoleptine. C'est le mystère des sumotori : leur graisse est sur le pourtour du corps, sous la peau et non sur les organes centraux..

 

Il est bien de pratiquer un sport régulier, mais c'est pour être en bonne santé. Pour moi, il s'agit aussi de réguler la glycémie par une activité continue comme la marche.

 

La seule façon de maigrir reste donc de "moins manger". Mais ce faisant, nous déclarons la guerre à notre cerveau et il ne va pas nous lâcher tant que nous n'aurons pas tout repris. C'est l'effet "yoyo" des régimes, qui rendent toujours un peu plus gros et surtout plus gras.

 

Ça je l'avais bien compris. Je me disais, "pas de régime, mais un nouvel équilibre : alimentation, activité physique, stress..." Le résultat : plutôt bon du point de vue de la santé, mon système cardio-vasculaire témoigne, mais nul au niveau du poids. Ce qui pose la question du diabète.

 

Maintenant je comprends : le cerveau me ramène systématiquement vers mon poids d'équilibre. Au passage, un vécu de l'humiliation, du découragement et du sentiment culpabilisant de manquer de volonté. Mais quelle volonté est plus forte qu'un bombardement hormonal permanent ?

 

Ceux qui ont le sentiment de bien maîtriser leur alimentation se sont-ils demandé s'ils n'avaient pas une bonne génétique. Huit gènes entrainent l'obèsité mais un gène, chez 6% des humains, provoque une satiété permanente.

 

Ce qui est vrai, c'est que la surabondance alimentaire, favorise l'expression de ces gènes. L'obèsité, comme le diabète "gras" ont une racine génétique mais c'est bien la culture environnante qui va en faire une "épidémie".

 

Malheureusement le retour en arrière est rendu extrêmement difficile par des mécanismes génétiques et hormonaux puissants. Il faut au moins le reconnaître et arrêter de stigmatiser ceux qui souffrent de ces dérèglements.

 

La conclusion de tout celà ne risque-t-elle pas d'être une sorte de résignation ?

 

Et bien non ! D'où ce nouveau blog. Je prends à témoin mes lecteurs que ce que j'ai compris à travers le documentaire va me permettre de réorganiser toute ma stratègie, non seulement alimentaire, mais aussi sportive et plus généralement mes relations à mon environnement.

 

Je vous en parlerai dans les prochains messages.

 

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  • 26 octobre 2020, encore un "premier jour du reste de ma vie". Cette fois, j'ai décidé de changer ma façon de vivre pour trouver un meilleur équilibre tant sur le plan physique et psychique que dans ma relation avec l'environnement.
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